Nouveau COP 2023-2025 : une boussole stratégique
Pourquoi développement durable est-il devenu un sujet à Campus France ?
Roxane Lundy — Notre Directrice générale a fait du développement durable l’une de ses priorités. Grâce à son engagement fort ainsi qu’à la mobilisation des équipes, l’agence agit. Il faut dire que les objectifs de développement durable sont déjà au coeur des préoccupations des étudiants et des chercheurs, qu’ils soient français ou étrangers. Ils intègrent ces données dans leur parcours de vie et en font souvent un enjeu fort qui forge leurs choix académiques et professionnels. À Campus France, nous sommes résolus à prendre toute notre part pour relever ces défis et répondre à leurs attentes. D’ailleurs, la même dynamique se met en place au niveau des établissements qui, eux aussi, se mobilisent de plus en plus sur ces enjeux.
Comment avez-vous intégré ces enjeux ?
R. L. — De différentes manières. Cela s’est d’abord traduit par une feuille de route et des objectifs inscrits dans notre Contrat d’objectif et de performance 2023-2025.
Cette feuille de route comporte d’une part un volet interne, concernant tout ce qui a trait à la vie quotidienne de l’agence et au verdissement de ses activités : promotion (stands durables et réutilisables), achats (de goodies, par exemple), sobriété énergétique des bâtiments, bon usage du numérique, travail sur nos mobilités, insertion des personnes en situation de handicap, égalité femmes/hommes…
Un volet externe concerne également nos partenaires. Nous avons intégré dans la nouvelle version du Label Bienvenue en France des critères de développement durable, une façon d’encourager concrètement les établissements à prendre en compte et à valoriser cette dimension. Un travail plus prospectif a également été engagé avec la création cette année d’une commission transversale Développement durable dans le cadre du Forum de Campus France. Sur un plan international, nous sommes aussi engagés avec les autres agences gouvernementales pour avancer dans ce sens, comme c’est le cas par exemple avec NUFFIC, l’organisation néerlandaise pour l’internalisation de l’enseignement supérieur.
Et ensuite ?
R. L. — Nous allons franchir un cap dans notre démarche et nous sommes en train de réaliser un bilan carbone de nos activités. Nous allons lancer, début 2024, un challenge intitulé Ma petite planète destiné à l’ensemble des personnels, qui a pour but de créer une dynamique à l’intérieur même de l’agence et de mettre en place de nouvelles bonnes pratiques. Des groupes de travail ont aussi été constitués, notamment sur la promotion, la mobilité et l’usage du numérique, et travaillent à de nouvelles préconisations. À partir de ces travaux, c’est un nouveau plan d’action, ambitieux, qui sera mis en place !
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