
Nouveau COP 2023-2025 : une boussole stratégique
Le Forum Campus France regroupe 369 établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui oeuvrent ensemble à renforcer le rayonnement et l’attractivité de l’ESR français à l’international. Les travaux et rencontres de l’année 2023 ont fait la part belle aux échanges, pour davantage de pertinence et d’efficacité dans ses recommandations aux tutelles de l’agence.
L’assemblée générale du Forum a réuni sur le Campus Pierre et Marie Curie de Sorbonne Université près de 200 représentants de 165 établissements membres, des représentants des ministères de tutelle, des conférences d’établissements et d’autres partenaires institutionnels.
Les membres des commissions Afrique, Europe et Recherche et formation doctorale ont présenté un bref bilan des différents travaux entrepris au cours de l’année 2021-2022. L’AG a également permis le lancement de deux nouveautés :
Deuxième temps fort de l’année, cette assemblée a accueilli le Pr. François Gélineau, Vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable de l’Université Laval (QC, Canada) qui a présenté l’approche concertée de l’établissement, mise en œuvre tranversalement depuis le milieu des années 1970, pour un développement durable collectif.
Au cours de cette assemblée :
M.B. — La plupart des universités et des écoles intègrent désormais les enjeux de la transition écologique et sociétale et du développement durable non seulement dans leur stratégie globale (immobilier, pilotage, achats…), mais aussi dans leur cœur de métier : la recherche et la formation. Il nous a semblé important de voir comment valoriser l’engagement des établissements français d’enseignement supérieur dans ce domaine au service de leur attractivité internationale.
M.B. — La Commission a préparé, puis analysé les travaux collectifs issus des ateliers de l’assemblée d’été du Forum, qui ont été consacrés au développement durable. Nous avons pu montrer que l’on pouvait dépasser l’antagonisme apparent entre développement durable et mobilité internationale des étudiants comme des chercheurs, en quantifiant exactement l’impact environnemental de cette mobilité et en promouvant des modalités responsables de mobilité. Nous avons aussi travaillé sur la manière dont les établissements français pouvaient promouvoir à l’échelle internationale ce qu’ils font déjà en formation, en recherche, en vie de campus pour préparer les jeunes de tous les pays aux transitions en cours.
M.B. — Nous envisageons de poursuivre l’état des lieux des formations proposées par nos établissements dans le domaine du développement durable, pour proposer une communication adaptée. Cela peut passer notamment par la mise en place d’un label, qui pourrait ensuite être étendu à l’échelle européenne voire internationale. Les établissements qui relèvent du MESR doivent en 2024 élaborer leur schéma directeur Développement durable et responsabilité sociétale : c’est l’occasion d’inscrire leur politique internationale au cœur de leur stratégie en matière de transition écologique et sociétale. C’est en tout cas un point sur lequel la Commission pourra venir en appui à ceux qui le souhaitent !
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