Nouveau COP 2023-2025 : une boussole stratégique
Interview croisée… Si ça ne marchait pas bien, on ne participerait pas !
Avez-vous participé cette année à des actions de promotion initiées par Campus France ?
F.R. (TBS) — Oui, nous participons beaucoup. Pour une école de commerce comme la nôtre qui compte 25 % d’étudiants internationaux (de 120 nationalités), c’est indispensable. L’international, c’est même l’ADN de TBS ! Nous répondons présent pour l’ensemble des actions que Campus France met en place et, en priorité, pour des salons de recrutement compte tenu de notre budget et en fonction des pays. À ce propos, les fiches pays qu’édite Campus France nous sont bien utiles pour nous renseigner sur les flux de mobilité. Mais comme on ne peut pas être partout, nous opérons une sélection : nous souhaitons en particulier nous investir en Inde et en Chine, mais aussi en Amérique du Sud comme en Colombie et au Mexique.
L.T. (UPEC) — De notre côté, nous ciblons en particulier l’Afrique, dans un souci de service public. C’est l’une des missions des universités françaises que d’être présentes à l’international et d’accueillir les étudiants de tous les pays. Cela dit, la promotion pour le recrutement n’offre pas pour nous le même intérêt : nous avons naturellement beaucoup de candidatures d’étudiants étrangers à traiter. Ce qui nous intéresse davantage, c’est le volet institutionnel avec les rencontres que propose Campus France avec nos homologues internationaux. Cela nous permet de renforcer nos partenariats avec d’autres universités dans le monde et répondre à de nouveaux projets.
Quel bilan en tirez-vous ?
F.R. (TBS) — Nous sommes très satisfaits de l’organisation de ces salons de recrutement qui répondent à la stratégie internationale de la France et qui nous correspondent. Ils sont souvent en adéquation avec notre propre stratégie, nos ambitions, nos objectifs et nos résultats. Et d’ailleurs, si ça ne marchait pas bien, on ne participerait pas !
L.T. (UPEC) — Les rencontres institutionnelles sont très positives, elles nous ont permis de nouer de nouveaux liens, avec le Nigeria par exemple, où nous souhaitons mettre en place une collaboration pour des cotutelles de thèse. Grâce à ces contacts, nous allons aussi pouvoir avancer sur des mobilités croisées et encadrées en partenariat avec le Bénin pour des formations en IUT. Il ne s’agit pas pour nous de faire une chasse aux meilleurs étudiants, mais de construire avec ces pays des coopérations constructives. Bref, être gagnant-gagnant !
Quelles sont maintenant vos priorités ?
F.R. (TBS) — Nous sommes en train de réorganiser complètement notre service, mais nous nous situons toujours dans une logique de développement à l’international. Dans le contexte actuel, au vu de la situation mondiale, nous espérons contribuer à construire une société plus diverse et inclusive. Participer à l’attractivité de la France, renforcer la politique européenne et internationale de notre école, c’est aussi à notre niveau participer à cette évolution.
L.T. (UPEC) — De nombreux nouveaux projets vont venir à terme. Nous allons poursuivre et développer des partenariats stratégiques avec l’Amérique du Sud (Brésil, Mexique, Argentine), mais aussi en Afrique. Grâce notamment à l’expérience de Campus France, nous allons participer à la première tournée qui a lieu en Ouganda, parce que c’est la première opération de ce type qui y est organisée et parce que nous faisons partie d’une université européenne qui y est déjà présente. C’est un véritable alignement des planètes !
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